Les infections des voies urinaires félines (ITU) constituent une des causes les plus fréquentes pour lesquelles un chat va délaisser son bac à litière. Au début de la maladie, votre chat ne présentera sans doute aucun symptôme visible, ni inconfort, ni douleur. Ce n’est que lorsque la maladie va provoquer une douleur importante, à maintes reprises, que le chat va arrêter d’utiliser son bac à litière, car il associe sa douleur urinaire au passage sur le bac. C’est pourquoi vous devez être attentif à d’autres signes avant-coureurs.
Commencez par observer votre chat, deux fois par semaine au moins, lorsqu’il utilise le bac. De cette façon, vous ferez la différence entre le comportement normal et celui qui indique que quelque chose ne va pas.
Tout d’abord, repérez les plaintes et les miaulements lorsque le chat urine. Si le minou fait ses besoins en silence, examinez les jets d’urine (ou la flaque). Si vous distinguez une teinte rouge ou rosée, c’est sans doute du sang mélangé aux urines. Autre cas à considérer : après avoir uriné dans son bac, votre compagnon se lèche les parties génitales et miaule excessivement ; il peut aussi le faire lors d’un petit « accident de propreté » dans la maison. Dans tous ces cas, direction le vétérinaire, aussi vite que possible, car votre chat présente tous les signes caractéristiques d’une infection urinaire en pleine évolution.
Quelques minutes de surveillance hebdomadaire peuvent éviter, à vous et à votre chat, un bien plus grand inconfort plus tard. Détecter rapidement une ITU, c’est crucial pour prévenir l’apparition de maladies urinaires et rénales bien plus graves.
Diagnostic et traitement des infections urinaires
Par définition, il s’agit de la colonisation du tractus urinaire par une ou plusieurs bactéries pathogènes. Le diagnostic combine signes cliniques et examens de laboratoire. Une « bandelette urinaire » permet de confirmer très facilement une suspicion. La zone dédiée change de couleur. Le vétérinaire peut alors prescrire un traitement antibiotique ou décider de réaliser un antibiogramme pour s’assurer de l’efficacité de l’antibiotique, puis de donner le traitement après. Les infections à répétition favorisent l’apparition de calculs urinaires. Le syndrome urologique félin (SUF) caractérise le chat qui a du mal à uriner. Le sondage sous anesthésie peut alors être indispensable.
redacteur occasionnel ZPC