La gestion des chats errants devient une priorité nationale : l’État lance un nouvel appel à projets pour soutenir les communes et intercommunalités dans leur action de terrain.

Un appel à projets pour une gestion plus responsable
Depuis le 2 septembre, les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent répondre à un appel à projets national, piloté par le ministère de l’Agriculture, pour financer leurs actions en faveur des chats errants.
Dotée d’une enveloppe de 3 millions d’euros, cette initiative vise à renforcer l’action locale, en misant sur des solutions durables et respectueuses du bien-être animal.
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Un financement à 100 % des actes vétérinaires
Les subventions couvrent :
- Les frais de stérilisation
- L’identification des chats errants
- Et certains frais logistiques connexes
Le taux de prise en charge est de 100 %, dans la limite de 100 000 € par projet éligible. Une opportunité majeure pour les communes rurales comme pour les zones urbaines fortement touchées.
Une attention particulière aux territoires d’Outre-mer
Dans les Départements et Régions d’Outre-Mer (DROM), les préfets peuvent adapter l’appel à projets aux réalités locales. Dans ces zones, les chiens errants peuvent également être concernés par les aides, en plus des chats.
Cette flexibilité permet de répondre aux spécificités territoriales, tout en gardant un cadre réglementaire cohérent.
Une démarche encadrée par la loi
Ce dispositif s’inscrit dans la continuité de la loi visant à lutter contre la maltraitance animale.
Elle prévoit notamment la signature de conventions locales entre l’État et les élus volontaires (maires ou présidents d’EPCI), pour définir les rôles, les moyens, et les priorités de chaque partie.
Vers un modèle de coordination locale renforcée ? De nombreuses communes peinent encore à structurer leurs actions faute de moyens ou d’expertise.
Cet appel à projets pourrait être l’occasion de mettre en place des cellules territoriales intercommunales, associant vétérinaires, associations et services techniques, pour une gestion plus fluide, plus éthique et plus efficace de l’errance féline.
L’État franchit une nouvelle étape dans la lutte contre l’errance féline.
En soutenant à 100 % les initiatives locales, il place les communes au cœur de l’action et donne des moyens concrets pour agir efficacement, dans le respect des animaux comme des riverains.
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