Le calicivirus félin est un virus très répandu qui provoque principalement le coryza et peut évoluer vers des formes plus graves.
Qu’est-ce que le calicivirus félin ?
Le calicivirus est un micro-organisme particulièrement résistant et capable de muter rapidement. Il existe donc de nombreux variants circulant dans la population féline. Ce virus peut survivre jusqu’à un mois dans l’environnement et reste extrêmement contagieux.
On le rencontre surtout dans les collectivités (refuges, élevages), mais aucun chat n’est totalement à l’abri.
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Comment se transmet le calicivirus ?
La contamination s’effectue principalement par :
- Les sécrétions nasales, orales ou oculaires,
- Le contact avec des surfaces souillées (gamelles, plaids, cages),
- Les mains d’une personne ayant touché un chat infecté.
Certains chats porteurs restent asymptomatiques mais contaminent leurs congénères pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. On estime que :
- 10 % des chats sains hébergent le virus,
- Jusqu’à 40 % dans les refuges et collectivités.
Quels sont les symptômes du calicivirus chez le chat ?
Les signes cliniques varient selon la souche virale et la sensibilité de l’animal :
Forme classique (coryza)
- Éternuements, écoulement nasal, conjonctivite, fièvre,
- Ulcères douloureux sur la langue provoquant hypersalivation et perte d’appétit,
- Chez le chaton : toux et difficultés respiratoires.
Boiterie fébrile
Dans certains cas, le virus provoque une boiterie aiguë et passagère, surtout chez le jeune chat.
Stomatite chronique
Une inflammation sévère de la bouche et des gencives. Le calicivirus est souvent présent, bien que son rôle précis fasse encore débat.
Calicivirose hypervirulente
Forme rare mais grave, elle se caractérise par :
- Fièvre élevée,
- Gonflements et croûtes sur la face et les pattes,
- Risque de décès important (1 chat sur 2).
Comment traiter un chat atteint de calicivirus ?
Il n’existe pas de traitement spécifique contre le calicivirus. La prise en charge est symptomatique :
- Anti-inflammatoires et antibiotiques en cas de surinfection,
- Nettoyage régulier du nez et des yeux,
- Alimentation appétente et hydratation,
- Hospitalisation pour les formes graves.
En cas de stomatite chronique, l’extraction des dents peut être proposée pour réduire l’inflammation.
Pensez à isoler l’animal et à désinfecter soigneusement son environnement (litière, gamelles, couvertures) avec de l’eau de javel diluée.
Peut-on vacciner un chat contre le calicivirus ?
Oui ! La vaccination fait partie du protocole contre le coryza. Elle est recommandée même pour les chats vivant en intérieur, car le virus peut être rapporté sur vos vêtements ou vos mains.
Calendrier vaccinal recommandé :
- Première injection à 8 semaines,
- Rappels à 12 et 16 semaines,
- Puis rappel annuel.
La vaccination ne protège pas à 100 % en raison des nombreux variants, mais elle réduit significativement :
- La gravité des symptômes,
- La durée et l’intensité de la contagion.
Le calicivirus est une maladie fréquente qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Vous avez un chat atteint ? Partagez vos conseils et expériences en commentaire : votre témoignage pourra aider d’autres propriétaires.
