Malgré la vigilance des refuges, un chat adopté peut déclarer une maladie après son arrivée chez vous : voici les mesures à connaître et les bons réflexes à adopter.
L’adoption d’un chat en refuge est un acte généreux, mais il arrive que l’animal développe des symptômes quelques jours après son arrivée. Entre infections respiratoires et maladies virales plus graves, il est essentiel de réagir vite tout en comprenant vos droits et les obligations des associations.
Les maladies les plus fréquentes chez les chats de refuge
La vie en collectivité favorise la propagation de certaines maladies. Le coryza, par exemple, est une infection virale et bactérienne très contagieuse. Elle provoque fièvre, écoulements, toux et ulcères. Sans traitement, elle peut devenir mortelle.
Le sida du chat (FIV) est une autre maladie fréquente. Bien qu’il n’existe pas de vaccin, un suivi vétérinaire et une bonne hygiène de vie permettent aux chats porteurs de vivre longtemps.
Enfin, la leucose féline (FEV) peut rester silencieuse durant des années avant de provoquer anémie, tumeurs ou insuffisance rénale. Cette fois, la vaccination offre une protection efficace.
À lire aussi: Pourquoi adopter un chat en refuge change bien plus qu’une vie
Les obligations des refuges et associations
Les refuges ont la responsabilité de protéger la santé des animaux avant leur adoption. Chaque chat est placé en quarantaine à son arrivée et bénéficie d’un examen vétérinaire complet.
Vaccination, dépistage du FIV et de la leucose, traitements préventifs : ces étapes sont systématiques.
Lors de l’adoption, un certificat vétérinaire de moins de trois mois doit vous être remis, garantissant l’état de santé de l’animal au moment de son adoption.
Que faire si votre chat tombe malade après l’adoption ?
Si vous constatez des symptômes inquiétants (fièvre, perte d’appétit, écoulements, apathie), contactez immédiatement un vétérinaire. Gardez précieusement le certificat et le carnet de santé fournis par le refuge.
Selon la pathologie, certaines associations peuvent prendre en charge une partie des soins post-adoption, notamment si la maladie était en incubation avant le départ du refuge.
Si votre chat est porteur d’une maladie grave, discutez avec l’association pour trouver une solution adaptée (prise en charge, conseils, aide financière éventuelle).
Une vigilance indispensable dans les premières semaines
En complément, pensez à isoler temporairement votre nouveau compagnon des autres animaux du foyer. Cette précaution limite les risques de transmission si une maladie se déclare.
Il est également recommandé d’effectuer une visite de contrôle vétérinaire 7 à 10 jours après l’adoption pour confirmer son état de santé et répondre à toutes vos questions.
Citation :
« Un chat adopté a besoin d’un suivi attentif au départ. Même si les refuges font leur maximum, le stress du changement peut révéler une maladie latente. » – Dr Julie Bernier, vétérinaire comportementaliste.
Adopter un chat en refuge est un geste solidaire qui sauve des vies. Pour préserver sa santé et la vôtre, soyez attentif aux premiers signes et n’hésitez pas à consulter un vétérinaire. Partagez votre expérience en commentaire pour encourager d’autres adoptants et enrichir la communauté !
