Éternuements, yeux qui coulent, baisse de forme… Si votre chat présente ces signes, il pourrait avoir le coryza. Très fréquent et hautement contagieux, ce syndrome reste souvent dans l’organisme à vie et peut provoquer des rechutes à chaque baisse d’immunité. Découvrez comment le reconnaître, le soigner, et surtout éviter qu’il se propage à d’autres chats.

Qu’est-ce que le coryza chez le chat ?
Le coryza est une infection des voies respiratoires supérieures causée par différents agents :
- Herpèsvirus félin (FHV-1) : responsable de symptômes aigus et de rechutes à vie
- Calicivirus félin (FCV) : provoque des ulcères buccaux et une atteinte plus générale
- Bordetella bronchiseptica : bactérie opportuniste, parfois présente en surinfection
Cette maladie provoque une rhinite (inflammation des muqueuses nasales), souvent accompagnée de conjonctivite et parfois de fièvre, perte d’appétit ou ulcères buccaux.
En plus du calicivirus félin et de l’herpèsvirus félin, d’autres agents infectieux peuvent être impliqués : Chlamydophila felis, Mycoplasma spp. ou encore le réovirus. Ces bactéries et virus aggravent souvent la maladie et expliquent pourquoi certains chats présentent des symptômes plus sévères ou chroniques.
Résumé
Thématique | Détails |
---|---|
Définition | Infection respiratoire contagieuse chez le chat due à des virus (FHV-1, FCV) et bactéries (Bordetella, Chlamydophila…), provoquant rhinite, conjonctivite et ulcères. |
Modes de transmission | Contact direct entre chats, aérosols (éternuements), objets contaminés, transmission mère-chaton. Même les chats d’intérieur peuvent être contaminés. |
Chats à risque | Chatons, chats âgés, non vaccinés, vivant en collectivité, porteurs du FIV ou FeLV. Incubation de 2 à 5 jours. |
Symptômes | Éternuements, écoulement nasal, conjonctivite, ulcères buccaux, fatigue, perte d’appétit, fièvre. Toux possible uniquement si complication pulmonaire. |
Formes graves | Gravité accrue chez les jeunes, âgés ou immunodéprimés. Risque en cas de déshydratation, anorexie, surinfection ou pneumonie secondaire. |
Coryza latent | Le virus (surtout FHV-1) reste à vie chez le chat, avec rechutes déclenchées par le stress, maladies, traitements immunosuppresseurs. |
Diagnostic | Essentiellement clinique. PCR réservée aux cas complexes ou chroniques pour identifier précisément les agents infectieux. |
Traitement | Nettoyage nez/yeux, collyres, antibiotiques si infection, anti-inflammatoires doux, hydratation, soutien alimentaire, aérosolthérapie avec Respicat, Pul Phyton ou Goménol. |
Aérosol | Cage de transport + diffuseur dirigé vers la grille, couvert par serviette, 10-15 min matin et soir pendant 7 jours minimum avec sérum physiologique + produit adapté. |
Tarif traitement | Consultation : 35 à 60 € Collyre : 10 à 25 € Antibiotiques : 15 à 40 € Soins/support : 10 à 30 € Hospitalisation : 100 €/jour Total moyen : 40 à 100 € |
Pronostic | Bon si traité tôt. Durée moyenne d’une crise : 8 à 10 jours. Formes chroniques possibles. Qualité de vie altérée par rechutes ou complications (gingivite, pneumonie…). |
Prévention | Vaccination dès 8 semaines, rappel après 3-4 semaines, puis tous les 1 à 3 ans. Réduit gravité et fréquence des rechutes. |
Comment le coryza du chat se transmet-il ?
Le coryza est très contagieux entre chats. Il se transmet :
- Par contact direct avec un chat infecté
- Par gouttelettes en suspension (éternuements, salive)
- Par objets contaminés (chaussures, gamelles, paniers, mains, vêtements)
- Par la mère au chaton si la mère s’infecte pendant la gestation
Même les chats d’intérieur peuvent être infectés, car les virus peuvent être introduits dans le foyer.
La durée d’incubation est généralement courte, entre 2 et 5 jours. Certaines catégories de chats sont particulièrement à risque :
- les chatons entre 2 semaines et 4 mois,
- les chats âgés,
- les chats non vaccinés,
- les animaux vivant en collectivité (refuges, chatteries, pensions),
- les chats porteurs du FIV (sida du chat) ou de la FeLV (leucose féline).
Coryza du chat : symptômes à reconnaître
Les coryza du chat symptômes apparaissent rapidement après l’infection. Les plus fréquents sont les éternuements, un écoulement nasal clair (ou purulent si une surinfection bactérienne est présente), une conjonctivite avec yeux rouges et collés, ainsi qu’une fatigue marquée. Certains chats développent des ulcères buccaux liés au calicivirus, accompagnés d’une perte d’appétit. Si le chat ne mange plus pendant plus de 48 heures, une consultation est urgente.
Les signes les plus fréquents :
- Éternuements
- Écoulement nasal (clair si viral, purulent s’il y a une surinfection bactérienne)
- Conjonctivite (yeux rouges, larmoyants, parfois collés)
- Fatigue et perte d’appétit
- Ulcères buccaux si le calicivirus est impliqué
- Fièvre légère à modérée
La toux n’est pas un symptôme typique. Elle apparaît seulement en cas de complication pulmonaire.
Le coryza du chat : est-ce grave ? Peut-il être mortel ?
Le coryza est le plus souvent bénin, mais il peut devenir grave voire mortel dans certaines situations :
- Chez les chatons, les chats âgés ou immunodéprimés
- En cas de surinfection bactérienne non traitée
- Si l’animal ne mange plus et se déshydrate
- Lors d’une pneumonie secondaire
Il faut donc surveiller de près l’évolution, et agir dès les premiers signes.
Bonne nouvelle : le coryza félin n’est pas transmissible à l’Homme ni aux chiens. C’est une maladie spécifique aux félins. Toutefois, même guéri, un chat peut rester porteur chronique et déclencher de nouvelles crises tout au long de sa vie.
Le coryza latent : une infection qui peut revenir
Chez la majorité des chats infectés par le FHV-1, le virus reste dans l’organisme à vie. Il peut se réactiver, souvent lors de :
- Stress (déménagement, nouvel animal…)
- Traitement immunosuppresseur
- Autre maladie
Ces rechutes sont contagieuses. C’est pourquoi un chat porteur peut rester un vecteur du virus pour d’autres chats, même après des mois sans symptômes. Cette forme “dormante” est la principale difficulté dans les collectifs (chatteries, familles multi-chats).
Comment diagnostiquer le coryza chez le chat ?
Le diagnostic repose sur :
- L’examen clinique du vétérinaire (écoulements, éternuements, état général)
- L’évolution des symptômes sous traitement
- Les tests de laboratoire sont rarement nécessaires en pratique
Dans certains cas complexes ou chroniques, le vétérinaire peut réaliser une PCR (test moléculaire) à partir d’écoulements nasaux ou oculaires. Cela permet d’identifier précisément les agents infectieux en cause et d’adapter le traitement.
Coryza du chat traitement : comment le soigner ?
L’une des questions les plus fréquentes est : coryza du chat comment le soigner ? Le traitement repose avant tout sur les soins de soutien : nettoyage des yeux et du nez au sérum physiologique, antibiotiques si une infection bactérienne est confirmée, et collyres adaptés en cas de conjonctivite. Le vétérinaire peut aussi prescrire des anti-inflammatoires et encourager une bonne hydratation. Le coryza du chat traitement vise à limiter les symptômes, car il n’existe pas de médicament qui élimine définitivement le virus.
Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique sauf cas exceptionnels. Le traitement repose sur :
- Nettoyage des yeux et du nez au sérum physiologique
- Collyres ophtalmiques si conjonctivite (sans ulcère : TVM Missing est souvent utilisé)
- Antibiotiques en cas d’écoulement purulent ou suspicion de surinfection bactérienne
- Anti-inflammatoires légers si nécessaire
- Soutien alimentaire et hydratation
Traitement aérosol sans ordonnance – huiles essentielles
Aérosol cela suppose l’acaht ou la location d’un appareil d’aérosol. Voici quelques exemples de produits à proposer pour mettre dans le diffuseur : Sérum physiologique (toujours) avec un des produits ci-dessous – Respicat (MP labo – Pul Phyton (Vetoquinol) – Goménol Soluble (humain) 1) Mettre le chat dans une cage de transport 2) Placer la sortie du diffuseur dans la grille de la cage de transport 3 ) Couvrir avec une servietteRéalisez une aérosol de 10 à 15 minutes matin et soir pendant au moins 7 jours ou jusqu’à amélioration
Un chat qui ne mange pas depuis 48h doit être vu rapidement par un vétérinaire.
Coryza du chat qui ne guérit pas : que faire ?
Il existe des cas de coryza du chat qui ne guérit pas. Le chat devient alors porteur chronique, notamment lorsqu’il est infecté par l’herpèsvirus félin (FHV-1). La maladie reste latente dans l’organisme et peut se réactiver lors d’un stress ou d’une baisse d’immunité. Dans ce cas, on parle de rechutes : elles ne guérissent jamais totalement, mais peuvent être contrôlées avec un suivi vétérinaire, une bonne hygiène et parfois un traitement immunostimulant.
Prix du traitement du coryza chez le chat : combien ça coûte ?
Les prix peuvent varier selon la gravité des symptômes et le type de traitement prescrit :
- Consultation vétérinaire : entre 35 € et 60 €
- Collyre ou traitement local : 10 à 25 €
- Antibiotiques (si nécessaires) : 15 à 40 €
- Compléments alimentaires / soins de soutien : 10 à 30 €
- En cas d’hospitalisation : cela peut dépasser 100 € par jour
En moyenne, le traitement simple du coryza coûte entre 40 € et 100 €. Une mutuelle santé animale peut permettre de réduire ces frais.
Le pronostic du coryza félin est généralement bon si le chat est pris en charge tôt. La plupart des crises durent entre 8 et 10 jours. En revanche, les chats atteints de coryza chronique restent souvent porteurs à vie et connaissent des rechutes régulières, surtout en période de stress. L’espérance de vie n’est pas forcément réduite, mais la qualité de vie peut être altérée par des complications (gingivite, stomatite chronique, sinusite ou pneumonie).
Antibiotiques et médicaments contre le coryza
Certains cas nécessitent un traitement médicamenteux. La question quel antibiotique pour soigner le coryza du chat revient souvent. Les vétérinaires prescrivent généralement des antibiotiques à large spectre comme la doxycycline ou l’amoxicilline, adaptés à la gravité de la surinfection. D’autres traitements peuvent inclure des antiviraux expérimentaux ou des compléments immunostimulants. Chaque traitement contre le coryza du chat doit être prescrit sur mesure, car les agents en cause varient selon les animaux.
Prévention du coryza : rôle de la vaccination
La vaccination est fortement recommandée, même pour les chats qui ne sortent pas. Elle réduit la gravité des symptômes et la fréquence des rechutes.
Schéma vaccinal :
- À partir de 8 semaines
- Rappel 3 à 4 semaines plus tard
- Rappel tous les 1 à 3 ans, selon le vaccin utilisé
Le vaccin ne protège pas totalement (comme tous les vaccins viraux), mais il est indispensable pour limiter les formes graves.
Vaccin contre le coryza du chat
La prévention reste la meilleure arme. Le nom du vaccin contre le coryza du chat dépend des laboratoires (Nobivac, Purevax, Felocell), mais tous suivent un schéma similaire : primo-vaccination à 8 semaines, rappel à 12 semaines, puis rappels annuels ou triennaux. Même si le vaccin ne protège pas totalement, il réduit fortement la gravité et la fréquence des rechutes.
Avis vétérinaire Zepetcoach sur le coryza du chat
Chez Zepetcoach, nous rencontrons quotidiennement des cas de coryza félin. C’est une maladie extrêmement fréquente, souvent chronique et très contagieuse. Une grande majorité des chats sont infectés un jour ou l’autre et peuvent rester porteurs toute leur vie. Les rechutes sont fréquentes, surtout en groupe. D’où l’importance d’isoler le chat symptomatique, de surveiller tout épisode de stress, et de maintenir un bon niveau de prévention.
Téléconseils vétérinaires Zepetoach : un avis fiable, en ligne
Ce service vous permet d’avoir :
- Un avis vétérinaire professionnel sur les symptômes de votre chat
- Des conseils personnalisés pour agir au mieux
- Une réponse rapide sans déplacement
Il ne s’agit pas d’une consultation en ligne, mais bien d’un service de conseil à distance, accessible facilement depuis chez vous.
En résumé
Le coryza du chat est une maladie fréquente, très contagieuse, et souvent persistante. Bien que la plupart des cas soient bénins, il existe un risque de complications graves chez les chats fragiles. Une bonne prévention, un suivi attentif et un accompagnement vétérinaire, même à distance, permettent de mieux gérer cette affection au quotidien.
FAQ – Coryza du chat : symptômes, traitements et prévention
Qu’est-ce que le coryza chez le chat ?
Le coryza est une infection des voies respiratoires supérieures causée par plusieurs agents : herpèsvirus félin (FHV-1), calicivirus félin (FCV), et parfois des bactéries comme Bordetella ou Chlamydophila. Il provoque éternuements, écoulements nasaux, conjonctivite, fièvre et ulcères buccaux.
Comment se transmet le coryza du chat ?
Il se propage par contact direct entre chats, par les éternuements, la salive, ou des objets contaminés. Même les chats d’intérieur peuvent être infectés via les vêtements ou les chaussures de leurs humains.
Quels sont les symptômes les plus fréquents du coryza ?
Les principaux signes sont : éternuements, écoulement nasal clair ou purulent, yeux rouges et collés, fatigue, perte d’appétit, ulcères buccaux et fièvre modérée. La toux n’apparaît qu’en cas de complication.
Le coryza est-il grave ou mortel ?
Il est souvent bénin, mais peut être grave chez les chatons, les chats âgés ou immunodéprimés. Des formes sévères peuvent entraîner une pneumonie ou une déshydratation, notamment si le chat ne mange plus.
Le coryza peut-il revenir après guérison ?
Oui. Le virus FHV-1 reste souvent latent dans l’organisme. Il peut se réactiver lors de stress ou de baisse d’immunité, provoquant des rechutes contagieuses, même après une longue période sans symptômes.
Comment diagnostique-t-on le coryza chez le chat ?
Le diagnostic repose sur l’examen clinique et l’observation des symptômes. Dans les cas complexes, un test PCR peut être réalisé pour identifier les agents pathogènes responsables.
Quel traitement pour soigner le coryza du chat ?
Le traitement comprend des soins de soutien (nettoyage des yeux et du nez), des collyres, des antibiotiques si une surinfection est présente, des anti-inflammatoires et un soutien alimentaire. Il n’existe pas de médicament pour éradiquer totalement le virus.
Peut-on utiliser un aérosol contre le coryza ?
Oui. Il est possible de faire des aérosols matin et soir avec un mélange de sérum physiologique et de produits comme Respicat ou Goménol, à l’aide d’un diffuseur et d’une cage de transport recouverte d’une serviette.
Que faire si le coryza ne guérit pas ?
Si le coryza devient chronique, il faut gérer les rechutes avec des traitements de soutien, une bonne hygiène et éventuellement des compléments immunostimulants. Un suivi vétérinaire est essentiel.
Quel est le prix d’un traitement contre le coryza du chat ?
En moyenne, le traitement simple coûte entre 40 € et 100 €. Une consultation est entre 35 € et 60 €, les collyres entre 10 € et 25 €, les antibiotiques jusqu’à 40 €, et une hospitalisation peut dépasser 100 € par jour.
Quels antibiotiques sont utilisés contre le coryza ?
Les plus prescrits sont la doxycycline et l’amoxicilline. Ils sont choisis selon la gravité de la surinfection bactérienne. D’autres traitements incluent des collyres, des compléments et parfois des antiviraux expérimentaux.
Comment prévenir le coryza chez le chat ?
La prévention passe par la vaccination dès 8 semaines, avec un rappel 3 à 4 semaines plus tard, puis tous les 1 à 3 ans. Le vaccin ne protège pas à 100 %, mais il réduit les formes graves et les rechutes.
Quel est l’avis des vétérinaires sur le coryza félin ?
Chez Zepetcoach, nous constatons que le coryza est très courant, souvent chronique, et très contagieux. Une bonne hygiène, l’isolement des chats symptomatiques et le contrôle du stress sont indispensables pour limiter les rechutes.
Peut-on avoir un avis vétérinaire en ligne pour le coryza ?
Oui. Le service de téléconseil Zepetcoach permet d’avoir un avis vétérinaire fiable rapidement, sans déplacement. Il s’agit d’un conseil professionnel personnalisé, utile en complément de la consultation physique.