Le super-odorat des chiens dévoile un nouveau potentiel : repérer la maladie de Parkinson. Une étude britannique prouve que ces animaux pourraient devenir des alliés précieux pour un dépistage précoce.
Un flair hors du commun déjà utilisé en médecine
Le nez des chiens est un million de fois plus puissant que celui des humains. Longtemps utilisé pour la chasse, la détection d’explosifs ou de stupéfiants, il est désormais mis à profit dans le domaine médical.
Déjà capables d’identifier certains cancers, le diabète ou encore le paludisme, les chiens s’imposent comme de véritables « capteurs vivants ».
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L’expérience de Bumper et Peanut
Des chercheurs des universités de Bristol et de Manchester, en collaboration avec l’association Medical Detection Dogs, ont mené une expérience inédite. Après plusieurs semaines d’entraînement, deux chiens – Bumper, un golden retriever, et Peanut, un labrador – ont été capables de distinguer les odeurs du sébum de patients atteints de Parkinson.
Lors d’un test en double aveugle, ils ont identifié correctement 80 % des échantillons malades et écarté 95 % des échantillons sains. Une preuve scientifique que l’odorat canin peut reconnaître les composés volatils produits par la maladie.
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Vers un dépistage précoce et plus efficace
Aujourd’hui, la maladie de Parkinson reste difficile à diagnostiquer car ses premiers signes passent souvent inaperçus. Il peut s’écouler jusqu’à vingt ans entre l’apparition des premiers symptômes et le diagnostic médical. Cette avancée pourrait donc transformer la lutte contre la maladie en permettant un repérage plus rapide et une meilleure prise en charge des patients.
Une piste d’avenir pour la recherche
Ces résultats encouragent la poursuite des travaux sur l’utilisation des chiens comme auxiliaires médicaux. Mais ils ouvrent aussi la voie à l’identification de biomarqueurs olfactifs qui pourraient, à terme, être reproduits par des technologies de détection artificielle.
Conclusion
L’étude britannique prouve que les chiens pourraient jouer un rôle essentiel dans le dépistage précoce de la maladie de Parkinson. Une nouvelle illustration de l’extraordinaire lien entre l’homme et son meilleur ami, au service de la santé.
Et vous, seriez-vous favorables à voir des chiens utilisés dans les hôpitaux pour aider à dépister des maladies comme Parkinson ? Partagez votre avis en commentaire !