Brigitte Bardot relance un appel vibrant contre l’abandon des animaux de compagnie : cette année encore, la Fondation constate une explosion du phénomène.
Chaque été, les abandons d’animaux de compagnie connaissent un pic alarmant. En 2025, la Fondation Brigitte Bardot tire la sonnette d’alarme : les refuges débordent, malgré les lois censées dissuader.
« Scandaleux, dégueulasse, monstrueux » : un cri d’alerte
Brigitte Bardot ne mâche pas ses mots pour décrire les 250 000 abandons enregistrés cette année.
Elle fustige une situation devenue intolérable, tant du point de vue moral que légal : un abandon reste un délit, puni jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
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Les refuges en surcapacité
Les quatre refuges de la fondation, situés dans l’Eure, les Yvelines et en Dordogne, sont déjà pleins à craquer.
Malgré les alertes répétées, les chiffres du nombre d’abandons poursuivent leur ascension inquiétante.
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Changer les mentalités : adopter, ne plus acheter
Le slogan de la campagne lancée le 22 septembre : « Abandonnez l’idée d’acheter, adoptez ! ». L’objectif : convaincre un nombre croissant de Français de choisir l’adoption plutôt que l’achat. Pour Brigitte Bardot, c’est une question de responsabilité :
« Un animal, c’est comme un enfant. Si vous l’abandonnez, il est complètement perdu. »
Elle appelle aussi à l’empathie : redonner confiance aux animaux, reconnaître la beauté de l’adoption.
La chasse à courre, un autre combat encore en attente
Brigitte Bardot ne se cantonne pas à la défense des animaux domestiques : elle critique aussi la chasse à courre, qu’elle juge une « horreur ».
Elle plaide depuis des décennies pour son abolition, avec une demande restée sans réponse du gouvernement.
Un engagement au long cours
À presque 91 ans, Brigitte Bardot dit continuer le combat, par la parole, par les écrits.
Un livre manuscrit (“BBcédaire”) paraîtra bientôt, proposant un recueil intime de définitions et réflexions personnelles.
Au-delà du cri d’alarme, cette campagne s’inscrit dans une tendance plus large : plusieurs associations vétérinaires et refuges en France dénoncent aussi des abandons en hausse, liés notamment à la précarité, à la mobilité, ou à un manque de préparation à long terme.
Des solutions pratiques se dessinent : sensibilisation dès l’école, aides financières pour stérilisation, campagne de parrainage.
Vers une opportunité de changer durablement les mentalités
Face à une souffrance animale qui s’étend chaque été, remettre l’adoption au cœur des choix apparaît comme une urgence.
Que pensez-vous des mesures à prendre pour lutter contre l’abandon ? Vos idées et expériences sont les bienvenues : partagez-les en commentaire.