Votre chat vous semble moins actif, moins joueur, il ne saute plus sur les meubles comme avant ? Ce n’est peut-être pas juste « l’âge » : l’arthrose chez le chat est une cause fréquente de douleur chronique, souvent ignorée, car nos compagnons félins savent très bien la masquer. Pourtant, des solutions existent pour soulager leur quotidien et améliorer durablement leur qualité de vie.
Comprendre l’arthrose chez le chat
L’arthrose est une usure progressive du cartilage articulaire, qui entraîne une inflammation et des douleurs chroniques. Chez le chat, elle touche principalement les seniors (à partir de 7-8 ans), mais peut apparaître plus tôt après un traumatisme ou en cas de troubles articulaires.
Comment reconnaître l’arthrose chez le chat ?
Contrairement aux chiens, les signes de douleur chez le chat sont souvent très discrets :
- Il ne saute plus aussi haut (ou plus du tout)
- Il a du mal à grimper ou descendre de son arbre à chat
- Il joue moins, dort plus, semble moins sociable
- Il se toilette moins, en particulier sur l’arrière-train
- Il est irritable, grogne si on le touche
- Il boîte légèrement ou semble raide après le repos
Ces changements doivent alerter. Une consultation chez le vétérinaire permet de faire le point.
Les causes et les chats à risque de développer de l’arthrose
L’arthrose peut être liée à :
- L’âge, facteur naturel d’usure du cartilage
- Un excès de poids, qui pèse sur les articulations
- Des traumatismes anciens (chutes, fractures)
- Des anomalies articulaires congénitales
- Certaines races prédisposées comme le Maine Coon, le British Shorthair, le Scottish Fold, ou les chats très sédentaires
Comment diagnostiquer l’arthrose chez le chat ?
Le vétérinaire s’appuie principalement sur :
- Un examen clinique : manipulation des articulations, recherche de douleur
- L’historique donné par le propriétaire : changements d’activité, boiteries
- Des radiographies peuvent aider à visualiser l’arthrose, mais ne suffisent pas toujours
Important : ce n’est pas l’image qui fait le diagnostic, c’est l’ensemble des signes cliniques.
Quels traitements pour soulager un chat arthrosique ?
L’objectif est de soulager la douleur, améliorer le confort et préserver la mobilité. Il n’existe pas de traitement curatif, mais plusieurs options efficaces :
Traitements médicamenteux
- Anti-douleurs et anti-inflammatoires prescrits par votre vétérinaire. il existe une injection mensuelle Solensia® pratiquée par le vétérinaire
Compléments alimentaires
- Chondroprotecteurs : glucosamine, chondroïtine
- Oméga-3, huile de poisson, moule verte
- Budget mensuel : environ 20 à 50 €
Soins naturels et gestes simples
- Installer des rampes ou des marches pour faciliter les déplacements
- Prévoir un couchage orthopédique ou chauffant
- Encourager une activité douce et régulière
- Aider à la perte de poids en cas de surpoids
Quel impact de l’arthrose sur la qualité de vie de votre chat et quel budget prévoir ?
Bien prise en charge, l’arthrose ne raccourcit pas l’espérance de vie du chat, mais elle peut fortement impacter son confort s’il n’est pas suivi.
Coût moyen mensuel :
- Traitement médicamenteux : 30 à 60 €
- Compléments alimentaires : 20 à 50 €
- Suivi vétérinaire : 2 à 4 fois par an
Un bon suivi permet souvent d’éviter les douleurs importantes et les baisses d’activité.
Notre avis vétérinaire Zepetcoach sur l’arthrose chez le chat
Chez Zepetcoach, nous constatons que l’arthrose chez le chat est encore trop souvent sous-estimée. Parce que les chats expriment peu leur douleur, elle est repérée tardivement. Pourtant, un changement de comportement ou de mobilité est un signal d’alerte à ne pas négliger.
Le téléconseil : une aide concrète et accessible
Vous avez remarqué un changement chez votre chat ? Nos vétérinaires vous répondent via le téléconseil Zepetcoach pour analyser les signes, recommander un complément alimentaire, vous conseiller sur les soins à domicile ou préparer une visite en clinique.
Un avis rapide, sans stress pour votre chat et sans déplacement.
En résumé
- L’arthrose chez le chat est fréquente mais souvent plus discrète : observez bien ses habitudes
- Elle se diagnostique principalement grâce à l’examen clinique réalisé par un.e vétérinaire
- Il existe des traitements simples et efficaces pour améliorer son confort
- Zepetcoach vous accompagne dans la prise en charge, étape par étape
Diplômée en médecine vétérinaire (Université de Liège, 2022), je suis vétérinaire généraliste et actuellement urgentiste à domicile, avec un intérêt marqué pour la médecine du comportement. En parallèle, je suis en cours de spécialisation en médecine comportementale.
Compétences
Médecine vétérinaire générale (chiens et chats)
Urgences à domicile
Téléconseil vétérinaire
Médecine comportementale (en cours de spécialisation)
Vulgarisation scientifique & transmission d’informations en lien avec la santé et le bien-être animal
Expériences professionnelles
Rédactrice vétérinaire pour Zepetcoach (depuis 2025)
Urgentiste vétérinaire à domicile (depuis 2022)
Consultante en marketing en santé animale pour un grand groupe vétérinaire (2022–2024)
Régulatrice vétérinaire & téléconseil d’urgence (2023)
Formation
Doctorat en médecine vétérinaire – Université de Liège (2022)
Spécialisation postgraduée en médecine comportementale vétérinaire (en cours – Odisee)
Centres d’intérêt
Comportement animal et relation humain-animal
Prévention, santé et bien-être animal
Cuisine & sport
