Certains médicaments humains courants représentent un risque important pour les animaux de compagnie. Pas d’automédication sans avis vétérinaire. Ainsi, le paracétamol peut provoquer une intoxication sévère chez le chat. Zepetcoach vous met en garde pas de Doliprane® ou autre chez le chat.
Risque significatif chez le chat
Selon le CNITV, le paracétamol représente 2 % des intoxications annuelles chez les animaux de compagnie ce qui représente un risque significatif. La proportion des chats était de 60 à 75 % et les chiens de 25 à 40 % dans les années 2000 et actuellement elle s’est inversée.
On estime que la meilleure connaissance du grand public de ce danger chez le chat fait baisser l’incidence de cette intoxication dans cette espèce et si on arrive à la faire baisser chez le chien, l’objectif de réduction des risques aura été atteint.
Augmentation en hiver
En hiver, le risque augmente, car les propriétaires utilisent de grandes quantités de paracétamol pour diverses affections virales ou autres qui provoquent de la douleur de la fièvre et des maux de tête. L’intoxication est soit accidentelle (l’animal ingère des médicaments laissés imprudemment à sa portée), soit, le plus souvent, secondaire à une automédication. « Si c’est bon pour moi, alors pourquoi pas pour mon compagnon ? ».
Pas d’automédication chez le chat
Ne faites pas cela ! N’administrez pas de votre propre chef un médicament à base de paracétamol « en attendant », pensant le médicament sans danger. Sachez que le paracétamol est toxique pour les animaux de compagnie, en particulier pour le chat. Il faut tout faire pour diminuer ces intoxications et consulter votre vétérinaire si vous avez un doute avant d’utiliser un médicament.
CNITV : Centre national d’Informations toxicologiques vétérinaires.
Ces médicaments qu’il faut bien ranger
Doliprane, Efferalgan et Dafalgan, sont les plus prescrits en France et peuvent être mortels pour les chiens et les chats. Un comprimé d’un gramme de Doliprane® peut tuer un petit chien type York et un sachet pour nourrisson ou un quart de comprimé d’un gramme, voire de 500 mg, peut tuer un chat de 4 kg. Les jeunes, les seniors, les insuffisants hépatiques ou rénaux sont encore plus sensibles.