Allergie au chat : le risque que trop d’adoptants ignorent encore

De plus en plus de foyers souhaitent adopter un chat, mais attention : pour près de 20 % des Français, cette cohabitation peut vite tourner au cauchemar en raison des allergies.

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Un animal adoré… mais souvent mal supporté

En 2018, près d’un tiers des ménages français vivaient avec au moins un chat.

Si ces compagnons sont prisés pour leur indépendance et leur affection, ils sont aussi les premiers responsables des allergies liées aux animaux domestiques. Avant d’adopter, mieux vaut s’informer sur les risques.

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Allergie au chat : un terrain génétique non négligeable

La prédisposition à l’allergie, appelée atopie, est souvent héréditaire. Elle se manifeste par une surproduction d’anticorps IgE face à des substances comme les allergènes félins, ce qui déclenche rhinites, crises d’asthme, eczémas et conjonctivites.

  • Si les deux parents sont allergiques, le risque pour l’enfant d’être également allergique grimpe à 60 %.
  • Ce chiffre tombe à 30 % si un seul parent est concerné, et à 15 % en l’absence d’antécédents familiaux.

À lire aussi : Les chats hypoallergéniques : mythe ou réalité ?

Il ne s’agit pas d’un destin tout tracé, mais le terrain allergique se transmet, et peut être aggravé par la présence d’un chat dans l’environnement quotidien.

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Asthme et allergie au chat : un duo risqué

Le chat produit une protéine allergène appelée Fel d1, présente dans sa salive, son pelage et ses squames. Elle est particulièrement incriminée dans le développement de l’asthme allergique.

  • En cas d’asthme, la présence d’un chat peut entraîner des crises sévères.
  • Une simple rhinite allergique peut évoluer vers des troubles respiratoires chroniques.
  • Même sans réaction immédiate, une exposition prolongée peut conduire à une sensibilisation progressive.

Les médecins recommandent généralement d’éviter la cohabitation avec un chat en cas d’asthme déjà diagnostiqué.

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Passer du temps avec un chat avant d’adopter : une précaution utile

Avant de sauter le pas, il est conseillé de passer plusieurs heures dans un environnement avec un chat. Cela permet de détecter d’éventuelles réactions allergiques légères ou sévères : éternuements, démangeaisons, difficultés respiratoires…

Cela ne remplace pas un diagnostic, mais peut servir d’alerte précoce, en particulier si l’on a un terrain allergique connu dans la famille.

Le test de sensibilisation : un outil pour anticiper

Un test de sensibilisation aux allergènes peut être effectué chez un allergologue. Il permet de déterminer si vous êtes sensible aux allergènes spécifiques du chat. En cas de doute, mieux vaut consulter avant l’adoption.

Ce test est simple, rapide et peut éviter des situations complexes une fois le chat installé à la maison.

Bonus – Certaines races de chats sont-elles hypoallergéniques ?

Le terme “hypoallergénique” est parfois utilisé pour décrire certaines races comme le Sibérien ou le Balinais, qui produiraient moins de protéines Fel d1. Bien que ces chats puissent parfois mieux convenir aux personnes légèrement allergiques, aucun chat n’est réellement sans allergène.

Et vous, avez-vous déjà vécu une allergie au chat dans votre foyer ? Quels ont été vos choix ou vos solutions ? Partagez votre expérience en commentaire !

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