Le chat est un carnivore strict. Conseillez toujours de fractionner les repas et d’adapter le régime au mode de vie. Attention à la fonction rénale et à la prévention des calculs urinaires.
Retourner à la nature
À l’état naturel, le chat est un super-prédateur qui ne mange pas uniquement les muscles, mais aussi la peau, les os et les viscères de ses proies. Ce repas complet contient les éléments dont le chat a besoin : 240 kcal par jour en moyenne, soit l’équivalent de 8 souris. Pour y parvenir, le chat chasse et fait de nombreux petits repas de proies, contrairement à de « gros » repas de croquettes.
Composition élémentaire
Le régime de base doit comprendre (par rapport à la matière sèche) : 35 à 40 % de protéines, 15 à 35 % de lipides et 15 à 25 % de glucide. La taurine est un acide aminé qui doit être apporté par l’alimentation. Les lipides doivent couvrir entre 5 et 20 % du besoin en énergie. Indispensables dans la ration : l’acide linoléique (ω6), l’acide α-linolénique (ω3) et l’acide arachidonique (ω6).
Comportement alimentaire
Le chat boit peu (50 ml/kg/jour). Les aliments humides fournissent au chat plus d’eau qu’il ne lui en faut. Certains chats préférant boire l’eau en mouvement. L’installation d’une fontaine favorise la prise de boisson. Alimenté en libre-service dans une gamelle, le chat fait de 12 à 20 repas répartis entre la journée et la nuit. Un bon conseil : investissez dans un jouet distributeur qui permet une prise alimentaire plus étalée.
Le chat un gourmet ?
Le chat est sensible, respectivement : à la vision, à l’odeur et à la texture et enfin au goût des aliments. Il n’est pas sensible au goût sucré. Côté texture, il apprécie à la fois le craquant des croquettes (craquant des petits os) et la texture onctueuse des boîtes (muscles et abats). Mettez en garde contre l’erreur qui consiste à le nourrir exclusivement avec un aliment préféré (carences ou excès).
Qui a dit que les chats étaient des gourmets ?
Adapter la ration
Quelle que soit la forme de l’aliment, naturelle, humide, sèche… Il doit s’adapter à différents critères liés au profil et au mode de vie.
– Adaptation à l’âge : chaton (0 à 6 mois), adulte et sénior (supérieur à 10 ans).
– Adaptation à la vie sexuelle et à la stérilisation : chats stérilisés : 20 à 30 % de besoins énergétiques en moins, sauf s’ils chassent.
– Adaptation à l’activité : les chats qui sortent, les chattes en gestation ou en lactation ont des besoins fortement accrus. La ration doit être multipliée par 2 ou 3.